TEXAS HOLD’EM POKER

Caractéristiques Générales Du Poker

Nombre de joueurs : 2 à 8.
Matériel : 1 jeu de 32 ou de 52 cartes et des jetons pour miser.
But du jeu : Obtenir, avec 5 cartes, des combinaisons plus fortes que celles de ses adversaires, ou miser de manière à leur faire croire à un jeu supérieur.

Le poker est un jeu de combinaisons sans levées aux règles simples, mais qui exige sang-froid, expérience et psychologie. C’est à la fois un jeu de hasard et de stratégie où il faut tirer le meilleur parti des 5 cartes de sa main en calculant les risques et en anticipant les réactions des adversaires. Qu’il soit joué en ligne ou en hors-ligne, le poker requière les mêmes réflexes et stratégies. Une partie de poker sans argent, qui laisse aux jetons servant de mise une valeur symbolique, reste d’ailleurs presque aussi intéressante (plus, même, selon certains), tant le jeu est prenant avec ses « coups de théâtre » et ses affrontements. Il existe bien des manières de jouer au poker, mais toutes les variantes ne diffèrent guère que par l’organisation des systèmes de mise et d’enchères. Dans tous les cas, les règles consistent simplement à obtenir la plus forte combinaison possible.

Les 8 Combinaisons Du Poker Les 8 types de combinaisons, classés en fonction des probabilités d’apparition sur un tirage de cinq cartes, sont les suivants, par ordre croissant :
• La paire : 2 cartes de même rang
• La double paire : 2 paires de rang différent
• Le brelan : 3 cartes de même rang
• La suite (ou quinte) : 5 cartes qui se suivent, dans des couleurs différentes
• La couleur : 5 cartes de même couleur, mais non toutes consécutives
• Le full : un brelan plus une paire
• Le carré : 4 cartes de même rang
• La quinte flush : 5 cartes consécutives dans la même couleur

À combinaisons équivalentes (ou en l’absence de combinaisons), la règle veut que cela soit la carte la plus haute qui commande, comme le montrent ces exemple :
Joueur A : Dame de Cœur, Dame de Pique, Dame de Carreau, 8 de Trèfle, 2 de Carreau.
Joueur B : Roi de Cœur, Roi de Pique, 8 de Carreau, 8 de Cœur, 4 de Carreau.

Ici, le joueur A à la main la plus forte : le brelan de Dames bat la double paire Rois-Huit. Joueur A : Dame de Trèfle, Valet de Carreau, 10 de Pique, 9 de Carreau, 8 de Trèfle.
Joueur B : Valet de Carreau, 10 de Cœur, 9 de Cœur, 8 de Pique, 7 de Carreau. Ici, c’est encore A qui a ici la main la plus forte : la Dame de Trèfle bat le Valet de Carreau.

Joueur A : Roi de Pique, Roi de Cœur, Roi de trèfle, Dame de Carreau, Dame de Pique.
Joueur B : As de Trèfle, As de Carreau, As de Cœur, 7 de Pique, 7 de Cœur.

B, cette fois, a la main la plus forte, car son full aux As bat le full aux Rois de A, malgré les Dames plus fortes que les Sept.

La cave

On fixe au départ une «cave », constituée de jetons, et symbolisant la somme d’argent apportée par chacun. Chaque joueur doit disposer sa cave (on dit aussi son « tapis ») devant lui, au vu de tous, en début de partie. Si, après quelques coups malheureux, l’un des participants se trouve démuni (on dit alors qu’il est «décavé», mot qui est passé dans la langue courante), il a le droit de se « recaver » (de demander d’autres jetons). Toutefois, il lui est rigoureuse­ment interdit de le faire en cours de jeu, et il devra attendre pour cela la fin du coup.

Principe des enchères au poker

Muni de son jeu (caché ou découvert selon les règles de la variante de poker jouée), le joueur qui a la parole mise (met en jeu un certain nombre de jetons) en fonction de la confiance qu’il a en ses cartes et en lui-même. Son but est de faire reculer les adversaires à qui il suppose une main plus forte que la sienne (en les persuadant qu’il a un meilleur jeu) afin d’affronter uniquement ceux qu’il juge plus faibles et de les inciter à faire monter les enjeux.

Tout l’art du poker consiste donc à analyser au plus juste les ressources adverses sans rien dévoiler de son propre jeu. À ce titre, les enchères constituent le moteur du jeu, la carte n’étant qu’un support et un prétexte. Les premières enchères ont lieu au moment de la mise initiale (pour le poker fermé).

À la vue des 5 cartes distribuées, le joueur a quatre choix possibles :

• Miser (s’il est le premier à parler)
• Relancer (monter sur la mise précédente)
• Suivre ou égaliser (mettre la même mise que le joueur précédent)
• Passer, si la donne ne le satisfait pas ou si les circonstances ne lui paraissent pas favorables. Il déclare alors : «Je passe» ou « Parole », ce qui ne l’empêchera nullement de revenir éventuellement dans le jeu si les enchères continuent.

Si un joueur mise tout ce qui lui reste de jetons, on dit qu’il fait «tapis». Il reste en course, même si ceux qui le suivent surenchérissent. C’est aux enchères qu’un joueur jauge l’adversaire, qu’il se trahit ou se dissimule, qu’il joue du bluff et du faux bluff. C’est aussi aux enchères qu’il sonde les caractères, dépiste les habitudes. L’attaque trop violente, la défense sans prise de risque appropriée, le bluff systématique sont quelques-uns des travers propres aux novices et qu’un joueur chevronné évite avec aisance.